21 novembre 2009 En tout, nous étions 21 adeptes de karaté provenant du dojo de Trois-Rivières ainsi que de celui de Ste-Marie-de-Blandford, incluant les deux senseis, à "braver" cette belle journée ensoleillée d'automne nettement au-dessus des normales de saison. Pourtant, aucun regret ne se faisait sentir en allant s'enfermer à l'intérieur d'un dojo dont la température était plutôt du genre tropical (chaud et humide) afin d'y pratiquer un art aussi passionnant qu'enrichissant : le karaté. Dirigé par Yvon Courchesne et assisté de Jean Côté, le stage se déroule sous les thèmes suivants :
Pour commencer, un peu de théorie sur les quatre thèmes du stage. Yvon nous parle de l'esprit du Tengu ryu en comparaison avec ce qu'on retrouve dans le karaté sportif. Il explique aussi en quoi consiste exactement A.D.E.M. lors de situations réelles. Finalement, on se fait un petit réchauffement et on commence le vrai travail. On travaille sur Happoren No Kata et par la suite, au menu, les deux premiers mouvements de Heian Shodan (gedan-barai, oi zuki). On voit plusieurs applications de ces deux premiers mouvements en situation réelle en pratiquant quelques bunkais. C'est incroyable ce qu'un kata peut cacher comme application, aussi de base soit-il. Il y a là du travail pour plus d'une vie complète si on veut éplucher tous les katas du style shotokan afin d'y trouver toutes les applications possibles ! Enfin, un clin d'œil et l'avant-midi est déjà terminé. On ferme cette première session d'entraînement par un travail sur Haporen No Kata. Au retour du dîner, en arrivant dans le dojo, la chaleur du local annonce une après-midi chaud et humide. On se réchauffe un peu et on ouvre cette session d'entraînement avec Haporen No Kata. Un peu de kion afin de travailler Ha-Kei et Kake-goe. On travaille ensuite sur la défense personnelle en voyant quelques techniques moins traditionnelles et plus applicables à des situations réelles. Ensuite, travail sur les kumite katas. Pour certains, c'est nouveau, mais pour d'autres, même si on les a pratiqués maintes et maintes fois, on s'aperçoit qu'on va toujours chercher un petit quelque chose de nouveau à chaque fois. Vers la fin de la journée, on travaille sur la défense personnelle et la garde Tengu en gardant l'esprit du Tengu ryu. On travaille sérieusement, mais sans "se prendre au sérieux". Finalement, on ferme la journée avec Happoren No Kata. Après une douche bien méritée, on se rassemble au restaurant Le Normandin afin de clore cette journée dans une ambiance amicale. Une autre journée de stage qui a passé comme un éclair. Un autre pas a été fait en direction du sommet, mais on s'aperçoit rapidement qu'on ne touche que "la pointe de la pointe" de l'iceberg, ce qui nous donne notre motivation à continuer de plus belle. François Labarre, Nidan C.R.B., Trois-Rivières |
06/12/2009